Le vide
Encore des jours qui pqssent et la situation ne s'améliore pas vraiment.
Je me sens vide de sens, je vais à l'université, je pianote sur le clavier et j'écris des stupidités, mes états d'âme...Pour quoi? Pour qui?
Il peut y avoir un grand bouleversement au Liban et nous sommes là, étudiant, travaillant, comme d'habitude. Comme d'habitude on se lève le matin et on part. Mais pour faire quoi? Quel est le but, alors que je ne vois pas d'avenir. Moi qui voulais plus tard rester au Liban, y travailler même, offrir mon aide ridicule à ce pays qui est une partie de moi.
J'en parle comme s'il était déjà mort. Et pourtant, il est bien vivant, bien réel malgré les guerres, malgré la destruction. Le problème est que l'on ne peut rien prévoir à long termes. Pas de projets, pas d'investissements, même personnel. Alors pourquoi?
S'il est déjà difficile de vivre en ayant un but dans la vie, celui qui n'a plus de but est condamné à survivre, malgré lui parfois.
C'est le vide. On marche mais on ne sait pas où on va, comme le Liban en ce moment et comme beaucoup de Libanais je présume.
Qu'est-ce qui peut combler ce vide? L'amour? Un amour inconditionnel pour le Liban? Rester ici coûte que coûte et persiste? S'engouffrer corps et âme dans ce vide plein de questions sans réponses?
Je ne sais pas et je ne sais pas si un jour je saurai.
Je me sens vide de sens, je vais à l'université, je pianote sur le clavier et j'écris des stupidités, mes états d'âme...Pour quoi? Pour qui?
Il peut y avoir un grand bouleversement au Liban et nous sommes là, étudiant, travaillant, comme d'habitude. Comme d'habitude on se lève le matin et on part. Mais pour faire quoi? Quel est le but, alors que je ne vois pas d'avenir. Moi qui voulais plus tard rester au Liban, y travailler même, offrir mon aide ridicule à ce pays qui est une partie de moi.
J'en parle comme s'il était déjà mort. Et pourtant, il est bien vivant, bien réel malgré les guerres, malgré la destruction. Le problème est que l'on ne peut rien prévoir à long termes. Pas de projets, pas d'investissements, même personnel. Alors pourquoi?
S'il est déjà difficile de vivre en ayant un but dans la vie, celui qui n'a plus de but est condamné à survivre, malgré lui parfois.
C'est le vide. On marche mais on ne sait pas où on va, comme le Liban en ce moment et comme beaucoup de Libanais je présume.
Qu'est-ce qui peut combler ce vide? L'amour? Un amour inconditionnel pour le Liban? Rester ici coûte que coûte et persiste? S'engouffrer corps et âme dans ce vide plein de questions sans réponses?
Je ne sais pas et je ne sais pas si un jour je saurai.